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Drogues et alcool

Comment prévenir ou renverser une surdose d'opioïdes

Ce guide vous aidera à assurer votre sécurité et celle de votre communauté


Écrit par Sessi Kuwabara Blanchard

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Credit: Getty Images; Alex Apostolidis/Script

L’homme reposait au pied d’un dépanneur new-yorkais. Des passant·e·s marchaient devant lui sans le voir, chaussé·e·s de souliers cirés ou d'espadrilles usées, pressé·e·s de rejoindre leur destination. Personne n’accordait le moindre regard à ce concitoyen affalé contre le mur, en train de virer bleu-gris. Cet homme, je l'ai croisé un jour de septembre en 2021, dans le cadre de mon travail de rue en réduction des méfaits, alors que je menais une action de routine d’échange de seringues par les pairs. Ce travail nous amène à entrer en contact avec des personnes qui consomment des drogues en nous basant sur notre expertise, qui repose elle-même sur notre propre expérience en matière de consommation de drogues et de stigmatisation. Je me suis aussitôt précipitée vers l’homme—appelons-le Phil—et j'ai sorti la pochette à fermeture éclair que je garde toujours à portée de main, dans ma sacoche. J'ai glissé l'embout du spray nasal blanc dans sa narine. Presqu‘immédiatement, Phil a ouvert les yeux: l'antidote à l'overdose d'opioïdes faisait effet.

Phil aurait pu mourir en plein jour, entouré de milliers de personnes. Personne, parmi les passant·e·s, n'avait besoin d’expertise en médecine ou en travail social (comme moi) pour aider cet être humain: il fallait seulement savoir comment injecter du Narcan dans son nez. Le Narcan est une formule intranasale brevetée de naloxone, une substance qui empêche les opioïdes, comme l'héroïne ou le fentanyl, de continuer à inhiber la respiration en rompant leur liaison chimique avec les récepteurs d’opioïdes du cerveau. 

Pourtant, la plupart d'entre nous n’ont jamais appris à identifier correctement une overdose ni à y réagir de manière appropriée. Certaines personnes pensent peut-être ne pas avoir besoin de le savoir, car elles ne croient pas connaître de personnes qui consomment de la drogue. Cependant, à moins de vivre dans une grotte, les statistiques indiquent que ce n'est probablement pas le cas. D'autres s'en fichent peut-être tout simplement : une enquête a révélé que 84 % des personnes interrogées considèrent qu’elles ne sont pas disposées à administrer du Narcan (bien que les chercheur·euse·s n'aient pas demandé pourquoi) et que 88 % des personnes interrogées ne possèdent pas de trousse Narcan, même si la moitié d'entre elles se disaientdisposées à suivre une formation en ce sens.

Tout le monde devrait savoir utiliser le médicament qui a sauvé la vie de Phil, et l’avoir sur soi en tout temps. En fait, son utilisation est assez simple, malgré quelques nuances qui pourraient échapper aux personnes qui n'ont jamais touché à un opioïde.

« Surdose » est un terme générique qui décrit un large éventail d'urgences médicales dans lesquelles le corpsest saturé par des substances ingérées. Les surdoses impliquant principalement des dépresseurs (dont font notamment partie les opioïdes, les benzodiazépines, l'alcool et le GHB/GBL) sont caractérisées par une respiration dangereusement ralentie (ou dépression respiratoire) et, dans certains cas, par un arrêt cardiaque. Pour les stimulants (comme les amphétamines ou la cocaïne), les problèmes peuvent aller de l'arrêt cardiaque à la psychose, en passant par les accidents vasculaires cérébraux (AVC), les convulsions et l’hyperthermie; les experts utilisent parfois le terme « overamp » (diminutif de « suramplification ») pour décrire les surdoses de stimulants. 

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Malgré son appellation, une surdose n'est pas nécessairement déterminée par la quantité ingérée. En réalité, le mélange de plusieurs substances, la consommation sans tolérance et la consommation trop rapide sont des facteurs plus prédictifs de surdose. 

Si vous rencontrez une personne en situation de surdose d'opioïdes, voici ce que vous pouvez faire. 

Soyez prêt·e·s

Pour réagir efficacement à une surdose liée aux opioïdes, vous aurez besoin de naloxone, qu'elle se présente sous la forme d'un petit flacon à injecter dans le muscle ou du spray nasal Narcan, plus répandu.  Dans tous les cas, vous ne devriez jamais avoir à payer pour vous en procurer. Si vous vivez aux États-Unis, vous pouvez vous faire livrer l'antidote à domicile, par la poste, grâce à l'organisation de réduction des risques Next DISTRO; vous pouvez également contacter le programme d'échange de seringues situé le plus près de chez vous en consultant la carte interactive créée et mise à jour par National Harm Reduction Coalition. Pour les Canadien·ne·s, il est disponible gratuitement en pharmacie, dans l’ensemble des provinces et territoires, grâce à l’initiative Take-Home Naloxone Kits. 

Pour les non-initié·e·s qui se soucient du sort des personnes consommatrices de drogues, Narcan et les manœuvres de réanimation cardiorespiratoire (RCR) sont les meilleurs outils pour intervenir en cas de surdose liée aux opioïdes. Le dispositif de pulvérisation de Narcan est compact et facile à transporter, ses ingrédients actifs ne peuvent pas tuer qui que ce soit, et il suffit d'appuyer sur un seul bouton pour administrer l'antidote. Les organisateur·ice·s de soirées queer et de raves s'associent de plus en plus à des groupes d’intervention en réduction des méfaits pour rendre leurs événements plus sécuritaires. Contactez ceux qui sont actifs dans votre ville pour vous renseigner sur les formations offertes sur la naloxone et son utilisation. Il existe d'autres techniques d’intervention avancées comme le contrôle des voies respiratoires, ou des médicaments comme la buprénorphine, mais il vaut mieux les laisser aux personnes ayant suivi une formation médicale officielle.

Identifier une surdose d'opioïdes

Avant de pouvoir intervenir en cas de surdose d'opioïdes, il est nécessaire d'identifier la situation correctement. 

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Les premiers signes qui devraient déclencher l'alarme, tant pour les ami·e·s que pour les témoins paniqué·e·s, sont l'inconscience et l'absence de réaction. Pour confirmer une telle observation, essayez de secouer doucement la personne concernée et de l'appeler par son nom, si vous la connaissez. Sinon, demandez-lui simplement à voix haute : « Est-ce que ça va? » Si vous n'obtenez pas de réponse, essayez de la pincer, ou alors de serrer vos mains en poings pour masser le centre de sa poitrine. 

Si la personne réagit à vos efforts par des murmures, des mouvements ou toute autre réponse physique ou verbale, elle n'a pas besoin de naloxone à ce moment-là. Cela dit, son état peut s'aggraver, et elle peut alors devenir inconsciente et ne plus réagir, dans quel cas l’administration de naloxone peut être nécessaire. Mais tant qu'elle est capable de réagir, elle est probablement en train de profiter de ce qu'on appelle une « somnolence », soit une intoxication profonde qui rend généralement inerte (c'est une sensation vraiment très agréable). Si vous le pouvez, restez avec elle jusqu'à ce qu'elle reprenne ses esprits. Sinon, assurez-vous que quelqu'un d'autre surveille son état.

Si vous n'obtenez aucune réponse, cherchez des indices de troubles respiratoires : l'abdomen ou la poitrine ne se soulèvent et ne s'abaissent plus, ou très peu; la personne émet des ronflements ou des gargouillements; le bout de ses doigts ou ses lèvres sont décolorés (généralement bleus pour les teints clairs et gris pour les teints foncés). L’un des signes révélateurs d'une surdose impliquant du fentanyl est une rigidité extrême, qui crée une incapacité à plier les membres et qui contraste avec la posture voûtée et la mollesse habituellement associées aux autres types de surdose d'opioïdes.

Narcan ou non?

En cas de doute, administrez du Narcan. Une vie est en jeu. Il vaut donc mieux le faire même si vous vous rendez compte par la suite que ce n'était pas nécessaire, plutôt que de vous retenir et de laisser quelqu'un mourir. Pour les personnes qui n’abusent pas des opioïdes et qui n’en consomment que rarement (voire jamais), Narcan n’a aucun effet secondaire, puisqu’il est sécuritaire pour celles qui n'en ont pas besoin. Mais pour leurs pairs moins chanceux·ses, ça peut faire toute la différence. 

Cela dit, il est important que les intervenant·e·s, en particulier celleux qui n'ont jamais consommé d'opioïdes, comprennent que la naloxone peut provoquer des symptômes de sevrage extrêmement désagréables, voire insupportables, chez les personnes qui ont besoin d'opioïdes pour fonctionner (ce qu’on appelle une « dépendance physique »). Une euphorie béate est probablement la dernière chose que la personne a vécue avant d'être réanimée et accablée par des maux de tête, des changements de pression artérielle, une accélération du rythme cardiaque, des sueurs, des nausées, des vomissements et des tremblements, symptômes qui surviennent lorsque les opioïdes se sont retirés de leurs récepteurs. Donc, si vous êtes sûr·e que la personne est tout simplement très défoncée et qu'elle ne fait pas de surdose, il n'est pas nécessaire de lui infliger ces souffrances.

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Il n'existe pas de méthode universelle pour déterminer s'il faut administrer du Narcan. Comme vous n'aurez probablement pas accès à des instruments médicaux sophistiqués pour stabiliser une personne en état de surdose, vous devrez peut-être administrer l'antidote alors qu'une infirmière aux urgences ne le ferait pas. Le mieux que vous puissiez faire est d'évaluer toutes les données disponibles et d'agir rapidement.  

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Une fois que vous avez constaté que la personne ne réagit pas, voire qu’elle présente d'autres signes de difficultés respiratoires, il est temps de lui administrer l'antidote. 

Si vous disposez du spray nasal Narcan, sortez-le de son emballage et utilisez votre index et votre majeur pour tenir les deux côtés de l'embout. Insérez l'embout dans l'une des narines jusqu'à ce que vos doigts touchent le nez, puis appuyez sur le piston rouge. Le spray nasal Narcan ne contient qu’une seule dose.

Attendez deux minutes pour voir si la personne reprend conscience ou si sa respiration s'améliore. Pendant ce temps, commencez la RCR si vous avez eu la formation. Si la personne demeure inconsciente, administrez une deuxième dose. Répétez l'opération autant de fois que nécessaire, ou jusqu'à l’épuisement de votre stock. 

La police n'est pas notre amie

Les professionnel·le·s de la santé recommandent d'appeler immédiatement les services médicaux d'urgence (SMU) dès qu'une surdose d'opioïdes est détectée, car dans de rares cas, la surdose peut reprendre une fois que l'effet du Narcan s’estompe. Beaucoup l'ont fait au cours de la dernière décennie, ce qui a entraîné une hausse marquée des hospitalisations pour complications graves liées aux surdoses d'opioïdes. Les visites à l'hôpital ne permettent pas seulement de sauver des vies, mais aussi de mettre les survivant·e·s en contact avec des ressources qui peuvent prévenir des surdoses futures, et les aider à gérer leur consommation d'opioïdes. Il est probablement nécessaire de faire appel à une aide professionnelle si la naloxone n'est pas disponible au moment de la surdose, ou si l'état de la personne ne s'améliore pas après l'administration du médicament. 

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Si la personne survivante se rétablit et semble stable, elle peut déterminer elle-même ce dont elle a le plus besoin. Bien que certaines études suggèrent que les surdoses d'héroïne (ou celles liées à certains opioïdes sur ordonnance) ne nécessitent pas nécessairement l'intervention des services médicaux d'urgence ni une hospitalisation, la recherche ne semble pas indiquer que ce soit le cas pour les surdoses impliquant du fentanyl, d'autres opioïdes synthétiques très puissants, ou des dépresseurs comme les benzodiazépines. 
 

À moins de vivre au Kansas, au Texas, au Wyoming ou dans l'un des cinq territoires états-uniens, les secouristes et les survivant·e·s bénéficient d'une protection variable contre les arrestations et les procédures judiciaires civiles liées aux éventuelles complications médicales et, dans une certaine mesure, à la possession de drogue, grâce aux lois du « bon samaritain ». Le Public Health Law Network a créé une fiche de renseignement sur les dispositions protectrices en vigueur dans chaque État des É.-U.. Au Canada, grâce à la Loi sur les bons samaritains secourant les victimes de surdose, les personnes qui sont victimes ou témoins d'une surdose sont protégées contre les poursuites pour possession illégale lorsqu'elles sollicitent une aide d'urgence. 
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Néanmoins, la décision d'appeler le 911 avant le réveil d'un·e survivante ne doit pas être prise à la légère : elle peut entraîner la criminalisation et d'autres préjudices. Les forces de l'ordre continuent d’effectuer des arrestations sur les lieux de surdose, et de vérifier les mandats d'arrêt des survivant·e·s lors de visites à domicile à la suite d’une surdose. Un procureur de l'Indiana a utilisé l'administration réussie de naloxone comme preuve de possession simple dans une poursuite intentée contre la personne survivante. En outre, si la personne en surdose finit par mourir, celle qui lui a fourni les drogues en question – souvent un·e ami·e ou un membre de la famille – peut être accusé·e d'homicide dans vingt-deux États, dans le district de Columbia, à Guam et dans les îles Vierges des États-Unis. 

Le personnel médical qui répond à un appel au 911 ne fournit pas toujours les soins compatissants qui pourraient être attendus. La stigmatisation des personnes qui consomment des drogues est répandue chez les prestataires de soins de santé. Des études démontrent que cette stigmatisation peut même empêcher les personnes concernées d’obtenir les soins dont elles ont besoin. En cas de surdose, les personnes racisées sont traitées inéquitablement : selon une étude réalisée en 2018, les probabilités que le personnel des urgences administre un antidote indispensable à la survie (comme la naloxone) aux patient·e·s noir·e·s et latino-américain·e·s sont respectivement deux et quatre fois moins élevées que pour leurs homologues blanc·he·s. D'autres chercheur·euse·s ont constaté qu'une fois stables, les patient·e·s noir·e·s admis aux urgences étaient moins susceptibles d’obtenir de l’aide psychosociale que leurs homologues blanc·he·s et latino-américain·e·s. Au Canada, le racisme systémique envers les patient·e·s autochtones dans les services d'urgence est largement documenté. 

C'est à vous de décider s'il faut appeler immédiatement les services médicaux d'urgence, ou laisser la personne survivante choisir après lui avoir administré la naloxone.

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Comprendre les soins post-traitement

Après la surdose, la personne survivante se sentira probablement très mal à son réveil, surtout lorsque les symptômes de sevrage commenceront à se manifester. Elle peut être confuse, frustrée ou en colère. Des études démontrent que rester calme, faire preuve de gentillesse et communiquer clairement peut apaiser les émotions tumultueuses, et tout à fait compréhensibles, de la victime.
 

Veillez à la mettre rapidement au courant de la situation, et à dire que vous lui avez administré du Narcan. Si vous n'avez pas encore appelé les secours, demandez-lui si elle souhaite être prise en charge par une ambulance, sans oublier de préciser que la police pourrait arriver en cas d’appel aux services d’urgence. Le cas échéant, respectez son choix de refuser un traitement médical.
 

Après une surdose, il est recommandé de ne pas laisser les survivant·e·s seul·e·s pendant au moins deux heures, au cas où une deuxième surdose surviendrait, ce qui est rare, mais possible. Si les survivant·e·s refusent toute aide médicale et que vous ne les connaissez pas ou peu, encouragez-les à contacter des ami·e·s, des membres de leur famille ou d'autres personnes de confiance qui pourront intervenir si la situation venait à se détériorer. Cela pourrait leur sauver la vie. Si vous connaissez la personne, restez avec elle si cela est possible. Si personne, y compris vous-même, n'est disponible et qu'elle ne souhaite pas recevoir de soins médicaux, invitez-la à appeler une ligne d'assistance téléphonique ouverte 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, où des intervenant·e·s pourront rester en ligne avec elle pendant qu'elle consomme et contacter les services d'urgence si elle ne répond plus. Les résident·e·s des États-Unis peuvent appeler Never Use Alone (1-800-484-3731) et les Canadien·ne·s peuvent appeler le Service national d'intervention en cas de surdose (1-888-688-6677).

Avant de quitter la personne survivante, assurez-vous de l’informer des stratégies de prévention mentionnées ci-dessous. Une fois que les effets de la naloxone se seront dissipés (en 90 minutes environ), des symptômes de sevrage potentiellement atroces pourraientpersister. La personne survivante pourrait alors vouloir prendre une nouvelle dose, s’exposant ainsi au risque important d’une nouvelle surdose dans les heures et les jours qui suivent.

Prévenir les surdoses 

Les surdoses ne sont pas une conséquence inévitable de la consommation de drogues. Prenez le temps de réfléchir à la manière dont vous pouvez adapter vos propres habitudes de consommation ou encourager les autres à faire de même, afin de réduire les risques au maximum. 

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  • Évitez de mélanger des substances psychoactives, en particulier celles dont la provenance n’est pas réglementée.
  • Consommez avec d'autres personnes. Si ce n’est pas possible ou si vous ne le souhaitez pas, appelez plutôt l'une des lignes d'assistance téléphonique mentionnées ci-dessus.
  • Prenez le temps de goûter une petite quantité d'un nouveau lot pour évaluer ses effets, idéalement en présence d'autres personnes. Allez-y doucement et prenez des pauses.
  • Utilisez des bandelettes de tests pour détecter la présence de fentanyl dans vos drogues.Ces bandelettes sont offertes dans certains centres d'échange de seringues, et dans les kits de test réactifs vendus par DanceSafe et Bunk Police.
     

Loin d'être inévitable, le risque de surdose est en outre exacerbé par les politiques gouvernementales. Tant que les consommateur·rice·s n'auront d'autre choix que de se procurer des produits non réglementés (et constamment déstabilisés par les interventions des forces de l'ordre, ce qui les rend encore plus volatils, imprévisibles et puissants), la naloxone et les bandelettes de dépistage de fentanyl ne feront pas grand-chose. Pour véritablement prévenir les surdoses, une transformation structurelle est nécessaire, et doit notamment inclure :

  • la décriminalisation de l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement, de la culture à la production, en passant par le trafic, la distribution, la vente et la possession; 
  • la production de versions de qualité médicale et à bas prix des drogues illicites les plus populaires auprès des consommateur·rice·s (comme l'a fait la Grande-Bretagne pendant la majeure partie du XXe siècle, ou comme l'ont fait, pendant des périodes plus courtes, des pays comme la Colombie, l'Iran ou les États-Unis, et comme le fait le Canada à l’heure actuelle);
  • et enfin, la mise en place de sites de consommation supervisés, accessibles et gérés par les consommateur·rice·s et les travailleur·euse·s.

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